Embarquer les talents dans l’associatif Teelt a la chance de compter parmi ses clients, IMANIS, une organisation solidaire regroupant plusieurs associations dans les régions Centre-Val de Loire et Occitanie.
Proche de la Fondation Abbé Pierre, elle œuvre sur le terrain de l’urgence sociale,de la solidarité internationale, de l’habitat, de la santé et de la protection desFemmes.Grâce à notre collaboration, nous avons pu plancher sur les enjeux d’onboardingdans le milieu associatif, une nouveauté pour Teelt !Nous avons eu l’occasion d’échanger sur ce sujet avec Jean-Noël GUILLAUME directeur général d’IMANIS.
Pour Jean-Noël GUILLAUME, l’engagement a commencé très jeune avec lesecourisme. “Je voulais connaître les gestes qui sauvent”.À 25 ans seulement, il prend la présidence de la Croix-Rouge française - délégationdu Loiret. Après 15 année d’engagement dans cette aventure, l’occasion lui estofferte de prendre la tête d’IMANIS, une petite association de territoire qui compte àl’époque 2 collaborateurs. Ils sont aujourd’hui 150 et rayonnent sur le Centre-Val deLoire et l’Occitanie.Jean-Noël GUILLAUME est resté fidèle à son engagement de jeunesse : portersecours aux personnes vulnérables, les accompagner vers plus d’autonomie.IMANIS, c’est aujourd’hui 2000 contacts tous les jours, réels ou à distance.150 “équipiers” : médecins, infirmiers, travailleurs sociaux mais aussi des bénévoles(coiffeurs, cuisiniers, etc.)IMANIS a donc connu en 20 ans une croissance importante et l’enjeu derecrutement est bien sûr devenu central pour assurer leurs missions. Or, le médico-social est un milieu qui subit une forte tension et l’organisation a dû s'adapter à cettecontrainte.
“Les infirmières, les médecins, les travailleurs sociaux sont des denrées rares ! Iln’est pas rare qu’il manque 20% de l’effectif nécessaire dans les organisations dusecteur. Aujourd’hui chez IMANIS, lorsqu’une infirmière envoie un CV, elle est reçuedans les 48h en entretien. Si on prend trop notre temps, les talents s’envolentailleurs”
C’est à cette réalité qu’IMANIS fait face chaque jour. La réactivité ne suffit plus, ilfaut être rapide ! Or cette rapidité forcée est une vraie épine dans le pied desrecruteurs :“Nous travaillons avec des publics vulnérables. On doit bien connaître les équipiersque l’on recrute. On demande un casier judiciaire bien sûr mais il faut également,dans un temps très court, faire véritablement leur connaissance.”
C’est donc un contre la montre dans lequel s’est lancé IMANIS pour recruter destalents et formaliser leur embauche. “On est une grosse machinerie, entre lescontrats et les documents de travail, il y a un gros enjeu administratif chez nous”
Lorsque Teelt a rencontré IMANIS, ils rencontraient un problème récurrent : ilsperdaient des talents entre le moment de l’embauche et le premier jour de travail.“C’était extrêmement frustrant. On perdait des gens en 15 jours seulement, ça faisaitcomme une cassure. On a compris qu’il fallait embarquer les gens tout de suite.Désormais, on programme un entretien en 48h, on laisse maturer une nuit et dès lelendemain : un petit mail pour s’assurer qu’on part bien ensemble. Là, on transformel’essai. On est quasiment à zéro échec.”
Et la démarche d’onboarding d’IMANIS ne s’arrête pas là. Avec le temps, 10parcours ont été créé sur la plateforme pour motiver les équipiers mais aussi lesformer, en cycle court.“On a pu faire de la dentelle. Un médecin n’a pas les mêmes attentes qu’untravailleur social. On a pu créer des parcours très personnalisés.”
En se saisissant d’un outil digital d’onboarding, IMANIS a opéré un vrai changementde culture.“Ça nous facilite tellement la vie ! On ne voudrait pas revenir en arrière. Oncentralise l’administratif des deux régions sur lesquelles nous sommes, c’estbeaucoup plus simple”Aux yeux d’IMANIS, l’associatif et en particulier le médico-social doivent passer lepas du digital.“Bien sûr il faut faire attention à la data dans nos milieux encore plus qu’ailleurs.Mais je crois qu’on n’a pas le choix que de se digitaliser. Il y a ceux qui vont prendre le virage et ceux qui vont disparaître
Jean-Noël GUILLAUME a aujourd’hui la conviction que l’onboarding digital a un rôleimportant à jouer dans le monde associatif ; une conviction qui est venue balayerses réserves de départ.
“Nous sommes des spécialistes du lien. À ce titre, ma première crainte face à cetoutil dématérialisé était de perdre le contact humain qui est au cœur de notre action.En fait, ce n’est pas le cas, au contraire. Le digital, ça peut être du lien, ça peutmême renforcer le lien si on y met vraiment de l’humain derrière. C’était une erreurde penser que ça nous éloigne des gens.”
“Il n’y a pas de la magie ! Ceux qui arrivent à recruter aujourd’hui sont ceux quiarrivent à transmettre leurs valeurs et à embarquer les talents dès l’entretiend’embauche. Il faut être rapide, agile et créer du lien”
Découvrez ses teeps dans cette vidéo.