Mis à jour le :
June 2, 2025

Bien-être au travail - les obligations des employeurs dès 2025

Sommaire

  1. Les obligations légales des employeurs en matière de bien-être au travail : Ce que dit le Code du travail
  2. Les nouvelles exigences pour le bien-être des salariés en 2025
  3. En tant qu’employeur voici comment vous devriez s’adapter
  4. Créer des programmes de bien-être pour limiter le turnove
  5. Alors… 2025, ça donne quoi finalement ?

En 2025, le bien-être des salariés au travail ne sera plus une simple préoccupation morale ou un avantage concurrentiel. Il deviendra un impératif réglementaire et des pratiques de gestion en entreprise. Les employeurs devront non seulement renforcer leurs efforts pour garantir un environnement de travail sain, mais aussi s'adapter à des attentes croissantes en matière de sécurité, de santé mentale et de satisfaction des collaborateurs.

Les obligations légales des employeurs en matière de bien-être au travail : Ce que dit le Code du travail

Le Code du travail impose déjà plusieurs obligations pour assurer le bien-être des salariés, et ces exigences continueront à évoluer en 2025 :

  • Assurer la sécurité physique et mentale des collaborateurs : L’employeur doit identifier et prévenir les risques professionnels, notamment les RPS comme le stress, le harcèlement moral et le burnout.
  • Aménager les conditions de travail : Fournir un cadre ergonomique, qu’il s’agisse des bureaux ou du télétravail, pour éviter les troubles musculosquelettiques et les impacts psychologiques négatifs.
  • Garantir un environnement exempt de discrimination et de harcèlement : Cela inclut des formations pour sensibiliser les équipes et des mécanismes pour signaler et résoudre ces problèmes.

Les nouvelles exigences pour le bien-être des salariés en 2025

Les initiatives européennes et françaises renforcent les réglementations  avec un accent particulier sur la santé mentale des collaborateurs. On peut s’attendre à des obligations accrues concernant la prévention du burnout, la réduction des risques psychosociaux (RPS), et l’instauration de pratiques favorisant un équilibre vie professionnelle/vie personnelle.

Et, les générations Y et Z redéfinissent les attentes professionnelles, en exigeant des environnements de travail où le bien-être est une priorité, ce qui rend ces mesures cruciales pour attirer et fidéliser les talents.

Alors que les réglementations évoluent pour mieux encadrer le bien-être au travail, une attention particulière se porte désormais sur les nouveaux défis liés aux modalités de travail, notamment le télétravail.

1. Le télétravail au cœur des priorités pour le bien-être des salariés

Le télétravail a redéfini la notion même de sécurité au travail. Alors qu’il réduit les accidents physiques au bureau, il engendre de nouveaux risques, notamment la fatigue mentale, l’isolement social, et des environnements domestiques inadaptés. Les entreprises devront développer des politiques spécifiques pour accompagner les collaborateurs travaillant à distance :

  • Fournir des équipements ergonomiques (sièges, bureaux réglables) pour prévenir les troubles musculosquelettiques.
  • Former les managers à détecter les signaux faibles de détresse psychologique dans des équipes dispersées.
  • Établir des moments de connexion sociale virtuels pour atténuer l'isolement.

En tant qu’employeur voici comment vous devriez s’adapter

L’adaptation à ces nouvelles normes exigera des employeurs qu’ils :

  • Identifient les besoins spécifiques des collaborateurs : Mettre en place des outils de diagnostic comme des enquêtes de satisfaction et des discussions régulières pour recueillir les retours des équipes.
  • Forment les managers : Un bon manager est essentiel pour détecter les signes de stress ou de désengagement et pour appliquer des mesures concrètes en faveur du bien-être.
  • Investissent dans des outils digitaux : Les plateformes RH comme Teelt permettent de centraliser les initiatives de bien-être, d’évaluer leur impact et d’offrir des solutions adaptées à chaque collaborateur.
  • Encouragent la flexibilité : Proposer des horaires flexibles ou hybrides pour répondre aux besoins variés des collaborateurs.

Une fois les bases posées pour s’adapter aux nouvelles exigences, il devient essentiel d’aller plus loin en créant des programmes de bien-être adaptés. Ces initiatives joueront un rôle clé, notamment pour les entreprises confrontées à un fort turnover.

Créer des programmes de bien-être pour limiter le turnover

Pour les entreprises confrontées à un fort turnover, investir dans des programmes de bien-être adaptés aux besoins spécifiques des collaborateurs est essentiel. Par exemple, des programmes de reconnaissance valorisant les efforts individuels et collectifs contribue également à renforcer l’engagement. Par ailleurs, une culture d’entreprise inclusive, où chaque collaborateur se sent écouté, respecté et intégré, joue un rôle clé pour réduire le sentiment d'isolement. Enfin, des initiatives collaboratives, telles que des activités de team building ou des challenges sportifs, favorisent la cohésion et la motivation au sein des équipes. Des stratégies ciblées et bien mises en œuvre permettent ainsi d’améliorer significativement la rétention des talents tout en attirant de nouveaux profils.

Alors… 2025, ça donne quoi finalement ?

Nous voilà en 2025. Les attentes, les obligations, les discours autour du bien-être au travail… tout cela, on en parlait déjà il y a quelques mois. Mais aujourd’hui, ces sujets ne sont plus de simples projections : ils prennent une forme bien concrète dans la réalité des entreprises.

Les réglementations se renforcent, les standards montent, et les collaborateurs — en particulier les plus jeunes générations — sont plus attentifs que jamais à la manière dont on prend soin d’eux, au quotidien comme dans les périodes critiques.

Alors, que se passe-t-il vraiment en ce début d’année 2025 ? Quels sont les signaux forts à ne pas ignorer pour éviter de rester en décalage ?

Voici les premières tendances concrètes qui marquent déjà les pratiques RH — au-delà des bases légales et des intentions stratégiques.

  1. Suivi obligatoire de la charge mentale et émotionnelle : une nouvelle frontière réglementaire

a législation s’aligne désormais avec les nouvelles normes européennes en introduisant l’obligation de tracer et documenter la charge mentale réelle des collaborateurs, notamment dans les métiers à haute tension.

Ce qui change pour les employeurs :

  • Des indicateurs de surcharge cognitive doivent être suivis (ex. : interruptions fréquentes, tensions entre priorités, charge émotionnelle).
  • La mise en place de dispositifs concrets de décompression devient exigée, avec un rôle actif du management.
  • En cas de non-conformité, les CSE peuvent désormais déclencher une enquête sociale approfondie.

  1. Droit à la déconnexion renforcé et traçabilité numérique obligatoire

Le droit à la déconnexion n’est plus une simple mention dans le règlement intérieur. En 2025, la CNIL exige que toute entreprise de plus de 50 salariés mette en place des outils de traçabilité des temps de connexion et de déconnexion, notamment sur les outils collaboratifs (Slack, Teams, etc.).

Les nouvelles pratiques attendues :

  • Rapports hebdomadaires de connexions pour détecter les excès ou dérives.
  • Notifications d’alerte en cas d’usage hors des plages autorisées.
  • Engagement du top management à modéliser le respect des temps de repos numériques.

Cela impose aux RH de travailler en étroite collaboration avec les DSI pour intégrer ces métriques dans les politiques de bien-être.

  1. Qualité de l’environnement de travail : nouvelles obligations “écopsychologiques”

La loi Climat & Résilience, enrichie en 2025, introduit une dimension environnementale au bien-être au travail. Il ne s’agit plus uniquement de sécurité physique, mais aussi d’impact psychologique des espaces de travail (lumière naturelle, matériaux, bruit ambiant, présence végétale, etc.).

Ce que cela implique :

  • Les entreprises doivent réaliser un diagnostic annuel du confort éco-psychologique des locaux.
  • Le bien-être est désormais lié à la durabilité des environnements (réduction du bruit, éco-conception des bureaux, qualité de l’air, etc.).
  • L’ergonomie ne concerne plus uniquement les postures mais aussi le lien sensoriel entre l’espace et la sérénité mentale.

Anticiper pour mieux performer
Les employeurs qui sauront anticiper ces changements et s'adapter aux nouvelles exigences légales et sociétales bénéficieront non seulement d'équipes plus performantes, mais également d'une meilleure réputation sur le marché de l'emploi. La clé est de reconnaitre que le bien-être des salariés n'est pas une simple case à cocher, mais un pilier fondamental pour construire une entreprise prospère et durable.

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